you, me and the truth ? maybe ... ▬ branwell, private !

Un rêve rempli d’émotion et de drame hantait l’esprit de la douce Traeger. Sa mère était allongée sur un lit, la jeune femme assise à côté de ce lit sans pouvoir faire un geste pour sa mère, qui était souffrante. Et Traeger se réveilla en larme comme à chaque fois qu’elle rêvait de ce rêve. Le pire dans tout ça c’était que sa mère allait parfaitement bien, c’était en tout cas ce qu’elle pensait. Depuis qu’elle résidait à Cape Coral, la jeune femme ne l’avait qu’au téléphone, et elle ne pouvait savoir si elle allait bien ou pas, elle ne pouvait se fier qu’au son de sa voix, qui pour le moment semblait sans problème. La douce s’était donc enfin réveillée de sa nuit tourmentée. Il était dix heures du matin. Il y a un moi et demi la jeune femme était redevenu une jeune adolescente, et ça l’avait plutôt rendu heureuse. Elle avait retrouvé sa joie de vivre, et elle pensait que le fait d’être redevenue l’être qu’elle était devait servir à réparer ses erreurs du passé. Enfin bref, la jeune femme s’était inscrite à cape coral high school, et comme c’était pour occuper ses journées, la jeune femme n’y allait pas très souvent. Redevenir un adolescent c’est excellent, mais recommencer l’école, pas tout à fait ce qu’elle voulait le plus au monde. Enfin bref, la jeune décida que dix heure c’était parfait pour se réveiller. La première chose qu’elle fit, fut d’ouvrir ses volets et de contempler le beau temps de Cape Coral aujourd’hui. Avec Seattle, on ne savait jamais vraiment s’il allait faire beau ou pleuvoir, alors qu’ici en Floride c’était tellement plus agréable. La jeune femme se dirigea vers sa salle de bain. Elle se regarda dans son miroir, on ne sait jamais elle aurait pu redevenir la jeune trentenaire qu’elle était. Enfin bref, malgré un moi, la jeune femme n’arrivait pas vraiment à s’y faire. Elle se déshabilla pour après s’installer dans son bain. Pendant qu’elle fit couler l’eau, elle enfila son peignoir, et alla chercher son portable qui était dans sa chambre. Cinq bonnes minutes après, l’eau était à son plein dans la baignoire. La jeune femme ferma alors le robinet, et entra dans le bain. Mmh, rien à dire, tellement agréable. Elle prit son portable et décida d’envoyer un message à Branwell. Un jeune homme qu’elle appréciait énormément. Il était tellement protecteur avant elle. Il se comportait comme un frère, le frère qu’elle n’eut jamais.

Citation :

hey beau brun, on se rejoint au gold rush en début d’aprem ?
bisous, your amazing girl. <3

La jeune femme aimait tellement retrouver sa jeunesse. C’était fort bien. La jeune femme n’avait pas eu l’occasion de dire à ce jeune homme son vrai âge. Elle avait peur de sa réaction. Mais peut-être qu’il connaissait d’autres personnes de son cas, car elle savait qu’elle n’était pas la seule. La jeune femme termina son bain. Elle s’essuya, et enfila son peignoir. Elle se lava le visage par ses soins pour le visage. Puis elle se dirigea vers sa chambre. Il était onze heures. La jeune femme prit les premiers vêtements qui lui vinrent. Un short en jean, et une chemise à carreaux bleus. Elle retourna dans la salle de bain. Mit du déodorant et son parfum, puis elle s’habilla. Elle était enfin prête à onze heures et quart. La jeune femme partit dans la cuisine se préparait un plat. Elle décida de se faire des pâtes. Une demi-heure plus tard elles étaient prêtes. Mais elle mangea à midi passé.

Il était maintenant treize heures trente. Elle mit sa veste, ses converses, prit son sac, et partit en route pour le Gold Rush Arcade. Arrivée, elle n’y vit pas son ami. Elle s’assit à une table, et commanda un jus d’orange. Elle avait dix sept ans rappelez vous …

-- Nan, je me lèverais pas ! On est samedi !
- Allez, fais un effort. Mamie Angela vient manger à la maison, elle arrive dans 2 heures. En plus, tu n’as rien de prévu aujourd’hui.

En guise de réponse, Branwell s’enroula dans sa couette et enfoui sa tête dans ses oreillers en tournant le dos à sa mère. Ce ne serait pas demain la veille qu’il se lèverait à 9h un samedi matin, ça non. Seulement, il sous-estimait le pouvoir maternel. Lorsque le soleil pénétra dans sa chambre et le força à ouvrir les yeux, il maudit sa mère pour trente générations. Il s’avoua vaincu et sortit de son lit pour aller directement prendre une douche afin de se réveiller pour de bon. Le sourire qu’arborait Mrs Cowlridge le fit enrager mais il se contenta de marmonner en passant devant elle. Le jeune homme s’attarda une bonne demi-heure sous l’eau chaude et sortit finalement pour s’habiller. Il enfila un jean légèrement serré, un t-shirt blanc et propre, puis une chemise à carreaux noirs et bleus. Il retourna dans sa chambre et mit son portable dans sa poche. Aucun message, même pas une bouée de sauvetage à laquelle se rattraper. Il soupira légèrement et enfila ses converses un peu défoncées avant de descendre pour aller emprunter le parfum de son père. Lui, il n’en mettait pas, alors il fallait bien que quelqu’un s’en serve. Et puis, ça rendait sa mère heureuse. Il était 11h30 lorsque sa grand-mère arriva. Il la prit dans ses bras, avec un faux sourire ravit. Alors qu’ils étaient tous autour d’un verre d’eau, il sentit son portable s’agiter.

-- Oh ! Je vibre, excusez-moi.

Il se leva de table et s’écarta un peu pour lire le message qu’il venait de recevoir. Sara. Elle venait de lui sauver un samedi après-midi. Il revint tranquillement à la table et s’excusa brièvement de son absence. Il se pencha pour glisser à sa mère qu’il devrait s’absenter d’ici un quart d’heure. Elle fulmina en silence et le laissa partir lorsqu’il salua tout le monde. Branwell, en garçon bien élevé, embrassa sa famille et rassembla ses affaires avant de sortir de chez lui. Il aurait aimé crier de joie, mais ce n’était pas recommandé, sachant qu’ils étaient tous dans le jardin. Il se mi en marche tranquillement, se doutant que Sara n’arriverait pas là-bas avant lui. Sur son chemin, il s’acheta un hot-dog qu’il dégusta patiemment. Vers 13h, il arriva au Gold Rush, lieu du rendez-vous. N’apercevant pas sa petite sœur de cœur, il alla dans un des nombreux magasins et s’adonna à une petite récréation. En une demi-heure, il remporta deux porte-clés avec une peluche au bout. Quel trophée n’est-ce pas ? Il sortit de l’arcade où il était et vit enfin Sara qui était assise à une table. Il s’arrêta au bar et commanda un coca avant d’aller rejoindre son amie. Arrivant par derrière, il déposa sa bouteille fraîche dans le coup de Sara qui frissonna.

-- Saluuuut !! Tu sais que j’t’aime vraiment toi !! Tu viens de me sauver d’une après-midi mortellement ennuyante !!

La jeune femme était arrivée à Cape Coral il y a plus d’un an. Elle avait emménagé ici par amour. Il s’appelait Ephrêm et elle tomba éperdument amoureuse de ce garçon. Il était gentil, doux, attentionné, toutes les qualités qu’on attend d’un amant. Seulement ce beau jeune homme fut infidèle alors que cela faisait six mois qu’ils étaient ensemble. Elle ne lui pardonna pas, elle lui ordonna de quitter la maison. Il ne pouvait en aucun cas la contredire car il l’avait blessé. La jeune femme garda alors la maison où elle vivait en ce moment même. Et elle était bien heureuse de l’avoir cette maison. Elle était tellement belle, spacieuse, un vrai paradis de vie.

La jeune femme pensait à son ancienne vie tout en sirotant son jus d’orange. Quand on y pensait c’était vraiment irréel. Comment cela avait il pu se produire ? On se croirait dans un film fantastique. Enfin bref, dix minutes plus tard, le jeune homme était arrivé. Il déposa sa bouteille fraîche de coca cola sur le coup de la jeune femme, ce qui la fit frissonner et en même temps sursauter.

branwell ▬ « Saluuuut !! Tu sais que j’t’aime vraiment toi !! Tu viens de me sauver d’une après-midi mortellement ennuyante !! »

La jeune femme riait. Elle était heureuse de le voir, ils allaient passé une bonne après midi. Elle ne savait encore de quoi elle l’avait sauvé, mais la jeune femme ne tarda pas à le savoir, elle dit.

sara ▬ « Mais moi aussi je t’aime. Dis-moi tout ! On t’avait prévu quoi ? »

La jeune femme aimait énormément passé du temps avec lui. Vous savez quand on est une enfant, on rêve d’avoir un grand frère qui est là pour nous. Qui nous protège, qui prends soin de nous. Elle avait trente trois ans, et Sara en rêvait toujours. Et c’est lorsqu’elle eut l’apparence de ses dix sept ans, qu’elle en eut un. Branwell était réellement comme son frère pour elle. Elle essayait de passer un maximum de temps avec lui, et se comporter comme une véritable adolescente de dix sept ans. Ca lui avait tellement manqué …